Technologie de véhicules lourds
En quoi consiste la technologie de véhicules lourds?
Le technicien ou la technicienne de machinerie lourde assure l’entretien, la réparation et la révision de véhicules lourds et d’équipement industriel, comme :
- Des moteurs à combustion interne, stationnaires ou mobiles, et leurs composants;
- De l’équipement à chenilles, communément appelé tracteurs à chenilles;
- De l’équipement de travail de la terre et leurs composants, y compris des défonceuses, trancheuses, rétrocaveuses, excavatrices et du matériel semblable;
- Des engins de terrassement remorqués, communément appelés « racleuses »;
- Des engins de terrassement automoteurs, communément appelés « décapeuses automotrices »;
- Des engins à pneus communément appelés « tracteurs »;
- Des véhicules motorisés de route ou de chantier, communément appelés « camions »;
- Des véhicules de route ou de chantier remorqués, communément appelés « remorques ».
En général, les techniciens et les techniciennes de machinerie lourde travaillent dans des ateliers spécialisés ou au sein d’entreprises possédant ou louant de la machinerie lourde utilisée dans les secteurs de la construction, de l’exploitation minière ou forestière, de la manutention de matériel, du l’aménagement paysager, du défrichement, de l’agriculture et du transport. Les techniciens et les techniciennes de machinerie lourde doivent interpréter les autorisations de travail et les manuels techniques, rédiger des rapports de service, tenir la machinerie propre, lubrifiée et bien entretenue, diagnostiquer les défauts ou les défaillances, régler l’équipement et réparer ou remplacer les pièces, composants ou systèmes défectueux, faire l’essai de la machinerie réparée pour assurer son rendement adéquat et veiller à ce que les travaux effectués satisfont aux spécifications des fabricants et aux règlements imposés par la loi.
Les mécaniciens et mécaniciennes d’équipement lourd sont appelés à effectuer une partie ou la totalité des tâches suivantes :
- Vérifier le fonctionnement des bouteurs, des grues, des niveleuses et d’autres équipements lourds utilisés pour la construction, l’agriculture et l’exploitation forestière et minière, et inspecter diverses machines pour déceler les défauts et les défaillances;
- Déterminer la nature des défauts et des défaillances, en se servant d’équipement de contrôle informatisé et d’autres outillage d’essai, en vue de préciser l’ampleur des réparations à effectuer;
- Régler l’équipement et réparer ou remplacer les pièces, les composants ou les systèmes défectueux, à l’aide d’outils manuels ou mécaniques;
- Mettre à l’essai l’équipement réparé pour s’assurer qu’il fonctionne bien et que les réparations soient conformes aux spécifications du fabricant;
- Nettoyer, lubrifier et effectuer d’autres travaux d’entretien périodique de l’équipement;
- Assurer l’entretien d’accessoires et d’outils de travail, comme de l’équipement de récolte et aratoire, des lames, des charrues, des treuils et des flèches latérales;
- Effectuer, dans certains cas, des travaux de réparation sur des camions lourds;
- Fixer, dans certains cas, des composantes et adapter de nouvelles machines agricoles.
FORMATION REQUISE
Un diplôme d’études secondaires est habituellement exigé.
On exige habituellement d’avoir suivi un programme d’apprentissage de trois à cinq ans ou avoir cumulé plus de quatre années d’expérience dans le métier et suivi une formation spécialisée en réparation de matériel lourd, en milieu industriel ou scolaire de niveau secondaire ou collégial, pour être admissible au certificat de qualification.
Le certificat de qualification de technicien d’équipement lourd est obligatoire au Québec et en Alberta et est offert, bien qu’il soit facultatif, dans les autres provinces et les territoires.
Le certificat de qualification de technicien d’équipement agricole est offert, bien qu’il soit facultatif, à Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.
Les techniciens et techniciennes d’équipement lourd et les techniciens et techniciennes d’équipement agricole qualifiés peuvent obtenir la mention Sceau rouge après la réussite de l’examen interprovincial.
ÉLÉMENTS LIÉS AUX AUTOCHTONES ET AUX RÉGIONS ÉLOIGNÉES À PRENDRE EN CONSIDÉRATION
Plusieurs communautés autochtones et éloignées ont des connaissances en mécanique, particulièrement lorsqu’il est question des machines utilisées pour chasser. Cela permet aux membres de ces communautés de réparer les machines afin de poursuivre les activités traditionnelles de chasse et de cueillette nécessaires au maintien de la vie. Toutefois, l’accès peut être plus limité à de la formation officielle en matière de connaissances mécaniques. Plusieurs communautés accessibles uniquement par avion n’ont pas accès à la technologie ni aux types d’équipement habituellement disponibles en milieu de travail pour apprendre les rudiments de ce métier. Les étudiants et étudiantes de ces communautés peuvent devoir déménager ailleurs pour obtenir leur éducation et leur formation et peuvent également avoir besoin de se déplacer vers leurs lieux de travail une fois leur carrière lancée. Les connaissances mécaniques constituent toutefois une compétence extrêmement souhaitable lorsqu’il est question de vie dans les communautés éloignées où l’accès à l’équipement et aux pièces de rechange est plus limité qu’ailleurs au pays. Dans les communautés situées à proximité immédiate de mines ou de l’accès à l’emploi dans le secteur minier, des stages d’apprentissage et de la formation en cours d’emploi peuvent être disponibles.
Les communautés autochtones et éloignées sont en train de rattraper le sud du Canada lorsqu’il est question des compétences en technologie numérique et en informatique et de ces secteurs eux-mêmes. Ce ne sont pas toutes les communautés qui ont accès à un service Internet fiable et abordable et les interruptions de service ne sont que trop fréquentes. L’accès à un ordinateur à la maison n’est pas donné à tous et les Aînés et Aînées, et même parfois les générations plus jeunes, manquent de connaissances informatiques, bien que cette situation soit en train de changer considérablement en ce moment. Mais même les personnes qui vivent dans les communautés autochtones et éloignées qui s’intéressent à l’informatique et qui possèdent des compétences de haut niveau dans le domaine n’ont peut-être pas le même accès aux possibilités de découvrir les différents programmes qui s’offrent à elles et peuvent être confrontées à d’importants problèmes de bande passante, ce qui limite leur capacité à apprendre à se perfectionner dans ce domaine. Les étudiants et étudiantes des communautés autochtones et éloignées peuvent avoir besoin de suivre des cours de formation qualifiante ou d’enrichir leur apprentissage collégial pour obtenir du succès dans ce domaine.
Bien que des améliorations importantes aux connexions Internet soient en voie d’être réalisées dans les communautés autochtones et éloignées, les perspectives de carrière dans ce domaine sont de plus en plus viables et vont probablement continuer de l’être encore plus dans les années à venir.
ÉLÉMENTS LIÉS AUX PERSONNES HANDICAPÉES À PRENDRE EN CONSIDÉRATION
Comme ce domaine nécessite à la fois de la réflexion et de l’analyse complexes, de même que de la manipulation physique, les personnes qui ont des troubles physiques, intellectuels et d’apprentissage peuvent avoir besoin de mesures d’adaptation pour assurer leur réussite.
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Exemples de titres d'emploi
- Mécanicien/mécanicienne d’équipement de chantier;
- Mécanicien/mécanicienne de moteurs diesel;
- Mécanicien/mécanicienne d’équipement agricole;
- Mécanicien/mécanicienne de matériel d’exploitation minière.
Entreprises et secteurs
- Chantiers de construction;
- Sites industriels;
- Laboratoires modernes;
- Ateliers indépendants;
- Mines.
Technologie de véhicules lourds et le programme compétences pour réussir
Les Compétences pour réussir clés dans ce cheminement de carrière sont :
- Résolution de problèmes
- Lecture
- Communication