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Alaura Jaggernath explique comment devenir mécanicien-monteur

J’ai commencé mon parcours dans les métiers spécialisés à 15 ans. Enseignant en mécanique d’équipement lourd au British Columbia Institute of Technology (BCIT), mon oncle m’avait fait visiter son atelier d’enseignement. À ce moment-là, je me suis imaginée travailler un jour dans un endroit similaire. J’ai suivi des cours de mécanique et de travail des métaux au collège. En 12e année, je me suis inscrite à un programme à double reconnaissance de crédit, qui permet de suivre un cours d’initiation et d’entrer plus tôt dans les métiers spécialisés.

Le collège local n’offrait pas de cours préparatoire de mécanicien d’équipement lourd, mais il offrait un cours préparatoire de mécanicien-monteur. Après quelques recherches, j’ai constaté que ces deux programmes étaient similaires. Je me suis donc inscrite au programme préparatoire de mécanicien-monteur. Après six mois d’études, j’ai posé ma candidature dans tous les ateliers d’équipement lourd de la région, mais aucun n’a semblé intéressé à embaucher une apprentie mécanicienne-monteuse. Peu après, j’ai demandé conseil à mon enseignant, qui m’a encouragée à poser ma candidature à la section locale 2736 du syndicat des mécaniciens-monteurs. Je suis syndiquée depuis 2019. Après sept années de travail dans ce domaine, j’aime toujours mon métier. Malgré certaines difficultés au début, je ne regrette pas mon choix. Le métier de mécanicien-monteur m’a permis de visiter toute la Colombie-Britannique et d’acquérir une stabilité financière. Mes parents m’ont inculqué une bonne éthique de travail, et je les aime entre autres pour cette raison.

J’aime le métier de mécanicien-monteur parce qu’on apprend toujours quelque chose de nouveau, même pendant les travaux les plus lents et les plus ennuyeux. Lors d’un travail, j’ai appris à utiliser un micromètre d’intérieur, tandis qu’un autre projet m’a permis d’apprendre à aligner un convoyeur à courroie et le fonctionnement d’un barrage hydroélectrique. Même si je suis compagnonne depuis presque trois ans, j’apprends encore de nouvelles choses. J’ai acquis une méthode de réflexion en résolvant des problèmes. Maintenant, je peux dire avec fierté que je serai toujours en mesure de résoudre un problème mécanique ou d’en trouver l’origine. Le métier de mécanicien-monteur vous permet de travailler dans nombreux secteurs d’activité, notamment des usines, des centrales hydroélectriques, des installations pétrolières et gazières, des centrales nucléaires, des usines de fabrication, des hôpitaux et des écoles. Si vous préférez travailler dans un bureau, il est bon de savoir que les mécaniciens-monteurs deviennent souvent des superviseurs ou des directeurs de chantier en raison de leur large éventail de compétences. Après tout, nous sommes un peu des touche-à-tout. Une fois que vous devenez mécanicien-monteur, c’est vous qui décidez de la voie que souhaitez suivre.

Toute personne intéressée par le métier de mécanicien-monteur doit se lancer sans hésiter. Au début, vous connaîtrez des difficultés et vous serez même sur le point d’abandonner. Mais, une fois cette période terminée, vous serez très fier de tout ce que vous aurez enduré. Après tout, tout ce qui vaut le coup d’être entrepris mérite sa peine.

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